Subsistence Hunting by Three Ethnic Groups of the Lacandon Forest, Mexico
Volume 24, Number 2 • Fall/Winter 2004
Subsistence Hunting by Three Ethnic Groups of the Lacandon Forest, Mexico
Eduardo J. Naranjo, Michelle M. Guerra, Richard E. Bodmer, and Jorge E. Bolaños
ABSTRACT.—This study compares hunting practices and preferences of Lacandon, Tzeltal, and Mestizo hunters from five communities adjacent to Montes Azules Biosphere Reserve in the Lacandon Forest, Chiapas, Mexico. We conducted interviews and directly observed animals taken by hunters during one year. Wildlife was hunted by most Indian and Mestizo residents primarily for food and to reduce crop damage. Per capita, Lacandon hunters extracted more wildlife biomass than both Tzeltal and Mestizo hunters. Total biomass extracted from 32 wildlife species was 8,160 kg/year. Ungulates and rodents made up 87% of the total biomass harvested. Paca, red brocket deer, white-tailed deer, and collared peccary were the species with the greatest harvest rates. Harvest rates were positively correlated with the intrinsic rate of natural increase of species (rmax). Species that reproduce faster were hunted more frequently. There were no correlations between harvest rates and body mass, standing biomass, density, or local economic value of game species. Our results suggest that rmax of species should be considered when managing subsistence hunting and that hunting should be regulated, preferably through community-based management, for the benefit of both residents and local wildlife populations.
Key words: Chiapas, Lacandon Forest, Maya, Mexico, subsistence hunting.
RESUMEN.—El propósito de este estudio fue documentar y comparar las prácticas y preferencias de cacería de los residentes de la Selva Lacandona, Chiapas, México. Durante un año realizamos entrevistas y observamos las presas cobradas por cazadores lacandones, tzeltales y mestizos de cinco comunidades adyacentes a la Reserva de la Biósfera Montes Azules. La mayoría de los residentes indígenas y mestizos utilizaron la fauna para obtener alimento y reducir daños a sus cultivos. Los cazadores lacandones extrajeron más biomasa per capita de animales silvestres que los cazadores tzeltales y mestizos. La biomasa anual extraída de 32 especies fue de 8,160 kg, 87% de la cual correspondió a ungulados y roedores. El tepezcuintle, el temazate, el venado cola blanca y el pecarí de collar fueron las especies con las mayores tasas de extracción. Las tasas de extracción se correlacionaron positivamente con la tasa intrínseca de incremento natural de la población (rmax. No se ha encontrado correlación entre las tasas de extracción y la masa corporal, biomasa en pié, densidad o valor económico local de las especies cazadas. Nuestros resultados sugieren que rmax debería considerarse a la hora de manejar la cacería de subsistencia y que la cacería debería ser regulada mediante el manejo comunitario y para beneficio de los usuarios y de las poblaciones locales de fauna silvestre.
RÉSUMÉ.—Cette étude documente et compare les pratiques et préférences de chasse des habitants de la forêt Lacandon au Chiapas, Mexique. Pendant une année, nous avons réalisé des entrevues et observé les animaux abattus par les chasseurs lacandons, tzeltals et métis de cinq communautés adjacentes à la Réserve de la Biosphère Montes Azules. La plupart des Métis et Amérindiens chassent la faune principalement pour la viande et afin de réduire les dommages faits aux cultures. Les chasseurs lacandons prélèvent proportionnellement plus de biomasse que les chasseurs tzeltals et métis. La biomasse annuelle des 32 espèces chassées est de 8 160 kg. Les ongulés et les rongeurs représentent environ 87 % de ce total. Les espèces les plus exploitées sont l'agouti, le daguet rouge, le cerf de Virginie, et le pécari à collier. Le nombre d'animaux abattus est positivement correlé au taux intrinsèque d'augmentation des espèces (rmax). Ainsi, les espèces dont le taux de reproduction est plus élévé sont chassées plus fréquemment. Toutefois, le nombre d'animaux abattus n'est pas corrélé à la masse corporelle, ni à la biomasse, ni à la densité, ni à la valeur économique allouée localement aux espèces. Les résultats de cette étude indiquent que le rmax des espèces devrait être prisen considération lors la gestion de la chasses de subsistance. De plus, la chasse devrait être régulée par la communauté, au bénéfice des habitants et de la faune locale.